La SCRP demande à son tour l'abolition des stages non rémunérés en relations publiques

TORONTO, le 17 juin 2021 /CNW/ - La Société canadienne des relations publiques (SCRP) a demandé à son tour à ce qu'on mette fin à la pratique des stages non rémunérés dans le secteur des relations publiques.

Cela fait suite à la publication, en mai 2021, d'une lettre ouverte d'un groupe de dirigeants de l'industrie des relations publiques exprimant leur opposition aux stages non rémunérés. Le conseil d'administration national de la SCRP avait déjà adopté une motion « pour appuyer l'initiative visant à éliminer les stages non rémunérés dans l'industrie canadienne des relations publiques d'ici décembre 2021 ».

Dans cette optique, le Conseil a appuyé à l'unanimité la déclaration suivante élaborée par le Comité de la représentation et des relations publiques éthiques de la SCRP : « La Société canadienne des relations publiques demande à toutes les organisations qui emploient des étudiants et des stagiaires en relations publiques de veiller à ce qu'ils soient rémunérés adéquatement pour le travail accompli, soit en respectant les normes relatives au salaire minimum en vigueur dans leur région, soit en leur versant des honoraires adéquats. »

« Nous joignons notre voix à celles de Bruce MacLellan, chef de la direction de Proof Strategies et président du comité consultatif du programme de relations publiques du Collège Humber, ainsi que d'autres intervenants du domaine, pour que l'on mette fin à la pratique des stages non rémunérés dans l'industrie des relations publiques », a déclaré Wayne Knorr, APR et président national de la SCRP.

« Les stagiaires effectuent un travail qui produit des résultats concrets pour leur employeur. L'industrie doit reconnaître la valeur que les stagiaires apportent à leur milieu de travail et les rémunérer en conséquence. Payer les étudiants pour le travail qu'ils font accroît le niveau d'engagement des étudiants comme des employeurs. »

La SCRP définit un stage comme une forme contractuelle non bénévole d'expérience de travail supervisée, quelle que soit la durée, qui profite à l'employeur et au stagiaire. Le stage ne vise pas à dissuader les employeurs de permettre aux étudiants de participer à un programme d'observation au travail ou d'expérience de courte durée qui fait partie du cursus scolaire d'un étudiant.

Selon Statistique Canada, la moitié des étudiants collégiaux âgés de 17 à 24 ans travaillent également. Par conséquent, ceux qui doivent occuper un emploi pour subvenir à leurs besoins n'ont pas la possibilité de stage non rémunéré, ce qui crée un obstacle pour ceux qui cherchent à acquérir une expérience de travail précieuse. Les employeurs qui offrent des stages rémunérés attireront un plus grand nombre de candidats qualifiés.

« La SCRP s'est engagée à encourager les employeurs à offrir aux étudiants en relations publiques cette importante expérience de travail et à en reconnaître la valeur monétaire, a ajouté M. Knorr.

À propos de la SCRP

Fondée en 1948, la Société canadienne des relations publiques (SCRP) est une association sans but lucratif de professionnels dont les membres sont engagés dans la pratique, la gestion ou l'enseignement des relations publiques et des communications. Composée de 14 sociétés locales, la SCRP a pour mission de bâtir une communauté nationale de gestion des relations publiques et des communications grâce au perfectionnement professionnel et à l'accréditation, à la collaboration avec les leaders d'opinion, à un engagement envers le respect de l'éthique et d'un code de normes professionnelles ainsi que la défense de la profession et le soutien aux membres à chaque étape de leur carrière.

Renseignements: Wayne Knorr, APR, Président national de la SCRP, 506-474-3389 | wayne.knorr@fredericton.ca