Faits saillants de la conférence de la SCRP : Quels sont les avantages?

Par : Emma Shea, présidente de la SCRPVancouver

En mai,j’assisterai à ma cinquième conférence annuelle de la Société canadienne desrelations publiques (SCRP). Afin de me préparer à ce « camp d’été pourprofessionnels des relations publiques », j’ai commencé à réfléchir à mesexpériences de conférences antérieures et je me suis demandé quelle était lavaleur que j’avais retirée de ma participation. Voici ce que ça m’a apporté. 

La premièreconférence à laquelle j’ai assisté était celle de 2009, à Vancouver, enColombie-Britannique. J’avais alors choisi de devenir membre et de m’inscrire àcet événement en même temps. Je n’avais pas mis beaucoup de temps à réfléchir àce en quoi consistait vraiment la SCRP, je ne souhaitais que profiter d’unrabais sur le prix d’inscription à la conférence. Je n’avais aucune idée de cedans quoi je me lançais, mais je peux vous affirmer lors de ce premier contactavec les grands noms des relations publiques et de la communication au Canada, j’aiété immédiatement intriguée. Les tempsforts de la conférence: L’allocution de David Suzuki et le spectacle de bucherons,sans oublier le repas au soleil couchant sur le mont Grouse. Les gens de laSCRP savent vraiment planifier les activités sociales!

Ma deuxièmeparticipation à une conférence nationale a eu lieu à St. John’s, auNouveau-Brunswick. En tant que diplômée d’une université néo-écossaise,l’occasion était le prétexte parfait pour revenir sur la côte est et combinermes vacances à ce voyage. C’est au cours de la Conférence 2011 que j’aicommencé à comprendre que cet événement annuel servait autant la cause desliens sociaux que celle du développement professionnel. Les gens qui yassistaient y viennent habituellement à chaque année revoir leurs amis et leurspairs, partager leurs histoires de succès et de défis professionnels ets’inspirer mutuellement à atteindre de nouveaux sommets. Les temps forts de laconférence : le homard frais, la musique sur scène à St. John et voir monamie de toujours recevoir l’agrément en relations publiques (ARP). 

En 2013, nousnous sommes retrouvés à Ottawa-Gatineau. Inspiré par mon amie désormais agrééeARP, j’ai moi-même sollicité l’agrément en 2012. J’ai réussi et on m’a présentémon certificat à la conférence 2013. À ce moment, je ne cherchais plus qu’unprétexte pour retrouver les autres membres de la SCRP dont je commençais àapprécier la présence! La conférence m’a inspiré à un niveau différent et m’aforcé à penser aux enjeux plus importants auxquels notre profession estconfrontée, comme le manque de confiance du public, la responsabilitécorporative et l’éthique en communication. 

Jen’ai pas tardé à découvrir d’autres personnes qui pensaient comme moi et quisouhaitaient aussi plonger comme moi dans ces sujets. 

J’aiété présentée à des membres de la GlobalAlliance for Public Relations and Communication Management – un organismeconfédératif qui regroupe plus de 70 grandes associations de relationspubliques (dont la SCRP) de partout dans le monde, qui représentent en tout170 000 membres. J’ai pris connaissance du Mandat de Melbourne (sivous ne savez pas ce que c’est, informez-vous) et discuté en détail avec mespairs des rôles, responsabilités et principes des professionnels des relationspubliques dans le maintien de l’intégrité de notre profession. 

Les temps forts de la Conférence : L’enregistrement graphique de nossessions (voir-ci-haut) et la spectaculaire piscine extérieure de l’hôtel (àgauche) où j’ai passé des moments de détente à réfléchir sur ce que j’avaisappris… avec un breuvage rafraîchissant, naturellement. 
 
Maquatrième conférence nationale de la SCRP a eu lieu au Forum mondial desrelations publiques 2016 de Toronto, l’an dernier. Mentionnons que j’étais déjàfortement influencée par la SCRP à ce moment et que j’étais déjà bénévole ausein du Conseil d’administration de la SCRP Vancouver depuis trois ans,d’abord comme directrice des événements spéciaux, par la suite commevice-présidente. 

À cetteconférence, la plus culturellement diversifiée à laquelle j’ai participé, nousavons entendu des chefs de file du monde entier qui utilisent activement lesrelations publiques et les communications afin de changer le monde. Comme nousnous aventurions dans une croisière au soleil couchant avec diner à bord au RoyalCanadian Yacht Club (vous ai-je mentionné que ces gens sont des experts entermes d’événement de fin de journée de conférence?) j’ai pris plaisir àdiscuter et à me prendre en photo avec des gens de divers pays devant la TourCN comme toile de fond. (à gauche). Lestemps forts de la conférence : la soirée karaoké, une pratique amusante vraimentinternationale! 

Cetteannée, la SCRP organise de nouveau la conférence dans ma province de laColombie-Britannique, parmi les magnifiques vignobles et lacs de Kelowna. Alors,si vous avez décidé d’y assister, songez à mes temps forts de conférences antérieurescomme point de départ pour vous amuser ferme. Voici ce qui vous y attend :un prétexte pour prendre une semaine de vacances et visiter la campagne et lesvignobles environnants; entreprendre une conversation avec des professionnelsqui partagent votre intérêt envers certains sujets comme la confiance dupublic; des activités sociales qui vous rendront heureux de ne pas rentrer tôtà l’hôtel; la célébration des réalisations de vos pairs au cours de lacérémonie de l’agrément et du gala des Prix; apprendre ce qui fonctionne et nefonctionne pas dans d’autres sociétés que la vôtre; trouver une sourced’inspiration et prendre quelques moments pour réfléchir à ce que vous avez vuet entendu et souhaitez intégrer dans votre propre expérience de relationspubliques. Finalement, vous y rencontrerez d’autres professionnels desrelations publiques qui pourraient devenir des contacts à long terme. Auplaisir de vous voir à Kelowna!   

Emma Shea
Associée principale,EJS Public Relations
Présidente, SCRPVancouver
@emmajshea